Pour que vive la musique libre

Le Comité de vigilance contre le détournement mercantile des licences ouvertes invite les artistes, diffuseurs, auditeurs, internautes et citoyens à se mobiliser pour la défense de la musique libre.

Les licences ouvertes n’ont pas été conçues pour servir les stratégies d’entrepreneurs en quête de matière première gratuite. La musique libre n’est pas « libre de droits ». Elle n’a pas à servir de support publicitaire. Elle n’a pas besoin pour exister de pseudo-réseaux sociaux ou de la fumeuse « visibilité » que promettent des start-ups aux dents longues à des artistes aveuglés par leur soif de reconnaissance.

Soyons vigilants, pour que vive la musique libre !

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5 réponses à “Pour que vive la musique libre”

  1. Djjeffouille dit :

    A l’AIMSA on a eu bien raison de ne pas démarrer avec les licences « libres » CC , LAL j’en passe et des « meilleures »

    On nous a pas mal critiqué d’ailleurs au départ d’avoir nos propres contrats mais au moins chez nous on ne se fera pas emmerder par les Ayatollas du pseudo libre :)

    A l’AIMSA on est indépendant du libre et maîtres de notre système

    Comme quoi dans un projet les premières décisions sont souvent primordiales

  2. jamendouille dit :

    Libre Akbar !
    Au fait, contrairement à ce que tu affirmes sur le site de l’AIMSA, le nom de ce blog (Jamendouille) ne doit rien à ton pseudo, Djjeffouille. Cela vient tout simplement de Jamendo (évidemment), que le suffixe « ouille » tourne en dérision. Le sens familier du verbe « douiller » est d’ailleurs tout à fait approprié à l’esprit mercantile qui anime Jamendo S.A.
    Désolé de t’apprendre que tu n’es pas le centre de nos préoccupations.

    Contrairement à ce que tu affirmes également sur le site de l’AIMSA, Jamendouille n’est pas une émanation de Dogmazic. Les initiateurs de la pétition se reconnaissent évidemment dans le modèle associatif de Dogmazic (authentique plate-forme de musique libre) mais la pétition et ce blog sont des initiatives personnelles, qui n’engagent en rien le site Dogmazic ou l’association Musique libre.

    Dernière précision : le fait que Jamendo S.A. ne respecte pas les licences libres ou ouvertes disqualifie Jamendo dans sa prétention à s’afficher comme plate-forme de musique libre. Cela ne disqualifie pas ces licences, que tu es libre au demeurant de ne pas utiliser. Le « libre », c’est précisément l’indépendance, par rapport à l’industrie du disque, par rapport à la dictature de la marchandise, et par rapport au pouvoir financier (alors que Jamendo dépend de son investisseur Mangrove Capital Partners). Si à l’AIMSA, vous êtes « indépendants du libre », vous êtes donc indépendants de l’indépendance. C’est étonnant, comme concept.

  3. djjeffouille dit :

    Tes arguments convaincront surement les lapins de 15 jours :)

  4. William dit :

    Vous critiquez remarquablement Jamendo et ces controverses en remontant à la source du financement.
    Je vous en remercie moi qui avait besoin d’information sur ce site avant de me lançer.
    Néanmoins j’aimerais savoir alors sur quel site je pourrais déposer ma musique libre ? Car les sites de « musique libre » pullulent sur le net, et il est difficile de savoir lequel est fiable.
    Par exemple pensez vous que celui ci : musique-libre-de-droit, de la société Abydos Media soit fiable ?
    Merci de votre réponse ainsi que votre engagement en un idéal noble que je partage avec vous qui est, la musique libre.
    Peace

  5. jamendouille dit :

    Musique libre de droits et musique libre sont des choses différentes. L’entreprise que vous mentionnez ne semble pas se situer dans le champ de la musique diffusée sous licences libres ou ouvertes, contrairement à Jamendo qui entretient à dessein la confusion.
    Un site comme Dogmazic, en revanche, héberge bien une archive de musique libre. Ajoutons qu’un auteur de musique libre peut aussi très bien diffuser ses morceaux sur son propre site.
    Enfin, il est possible depuis cette année pour les auteurs adhérant de la SACEM, de tenter, sous certaines conditions, l’expérience de la libre diffusion sous licence Creative Commons avec clause non-commerciale.